JULIE MEYER

 

Parcelle OD 443, tirages pigmentaires, formats variables, 2007.

Une télévision, le clavier d'un synthétiseur, des vêtements, ce qu'il reste d'une poupée, le gobelet en carton d'un fast food... Tout a débuté il y a un an avec la vision de cet amoncellement d'ordures. Devant moi se tenait la présence du photographique. Aucune mise en scène n'aurait pu être aussi juste que ce que les gestes du hasard avaient composé ici même. Dans ce désordre, chaque déchet semblait tenir une place particulière et calculée. Je déclenchais l'obturateur. Je fabriquais une image. À la suite de cette expérience, je continuais à me rendre régulièrement sur les lieux. Quelques mois plus tard, sur ces ruines consuméristes allait être édifiée une architecture.