JULIE MEYER

 

Intervalle, vidéo, 3', 2007.

Le montage oscille entre un enregistrement de jour et un enregistrement de nuit. Le même paysage est alternativement éclairé par le soleil et par les éclairages publics. L'image vacille violemment entre positif et négatif d'un espace. Les coupes successives entre les deux états d'une journée accentuent les polarités. Le rythme de l'enchaînement des plans provoque une agression. Cette perception visuelle oblige un ajustement permanent de l'oeil. La vidéo met en perspective la lumière comme phénomène physique de l'apparition des choses. C'est elle qui active le visible.